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ROUMARE AUJOURD'HUI

10 avril 2024

CHOUAN

Avec le temp set les évènements de la vie actuelle je me sens de plus en plus CHOUAN Pourquoi me diriez vous? Avant d'aborder le sujet de cette chouanerie nouvelle il faut rappeler ce que c'était la chouanerie du temps de la révolution. A cette époque de notre histoire, les politiciens fort de leur pouvoir, avez décidé d'abattre l'église catholique. Pourtant, il faut se souvenir que les curés faisaient office d'état civil de maitre des écoles, de pilier de la vie de tous les jours. Fort de ses principes l'église dirigéait les consciences, organiser la vie dans les campagnes avec l'appui de la noblesse. Effectivement l'église ne favorisait pas l'élévation du peuple vers plus de liberté et de pensée. Néanmoins les paysans étaient attachés à leurs curés car ils n'avaient que ce repère pour évoluer. La révolution a voulu mettre un terme à ces pratiques en voulant nommer elle méme les pretres qui devaient preter serment à la constitution. Ces décisions n'ont pas été du gout des campagnes et un vent de révolte contre la révolution a vu le jour. La Bretagne, la Vendée; la Basse Normandie se sont soulevées et des chefs légendaires ont mené le vent de fronde contre les décisions du pouvoir révolutionnaire. Alors qu'au début le peuple des campagnes avait applaudi à la naissance du monde nouveau avec l'abolition des priviléges mais il ne fallait pas toucher à la religion. Alors, pourquoi ce parallèle avec la chouanerie ? Quand on regarde en détail toutes les décisions du gouvernement, on comprend que la France perd de plus en plus de ces prérogatives de Nation.  Touts les décisions que l'on nous imposent viennent de l'Europe. De plus pour augmenter l'emprise des décisions, extra-nationales on nous envahit avec des émigrés qui viennent d'afrique pour se gaver de nos ressources financières et s'installer dans des ilots urbains en défiant l'autorité.;Le peuple traditionnel français sent la menace et dans les campagnes la révolte gronde comme au temps de la chouanerie. On voit se dresser dans le paysage médiatique des figures qui seront des chefs de cette rebelion aux directives ineptes. La France est un état laique et républicain avec des us et coutumes forges au fil des années. Lorsque notre culture notre façon de vivre sont attaqués nous avons le devoir de riposter et de bouter hors de nos frontiéres tous ceux qui ne veulent pas s'assimiler à nos moeurs. Les portes de la sortie de la France sont grandes ouvertes pour tous ceux qui veulent nous imposer leurs régles de vie .Nous nous trouvons dans le meme cas de figue que naguère. Au départ l'europe paraissait une idée généreuse pour éviter les conflits, mais il ne faut pas toucher à la nation à la France. La France n'est pas une région européenne c'est un pays avec une histoire une manière de vivre.. La révolte nous la verront lors des élections. Une grande partie des patriotes voteront pour les souverainistes et non pour le démagos européinistes. La chouanerie est en marche et je pressens que ce vent de révolte prendra de l'ampleur dans tous les domaines et en particulier dans les médias aux ordres du pouvoir. Heureusement nous avons enfin des hommes et des femmes qui manifestent leur volonté de changement et c'est vers eux que nous auront à coeur de porter au pouvoir.

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16 mars 2024

LA GUERRE

Jamais je n'aurai cru devoir aborder ce sujet tellement ce mot fait peur par ses conséquences. Pourtant aujourd'hui nous avons un président qui aborde ce sujet sans en mesurer les conséquences sur le plan humain et sur le plan matériel. La guerre celà, veut dire que toutes conciliations est impossible et que seule la force déterminera le gagnant. Oui, mais nous ne sommes plus au moyen age avec le duel comme moyen pour déterminer le vainqueur. La guerre c'est mettre en péril tout un peuple. Regardez ce qui se passe sur les terrains opérationnels. Le peuple est une quantité négligeable pour les états majors. Ce qui importe c'est la gagne. Pourtant il faut convenir que se défendre face à un ennemi dépasse les entendements logiques. L'esprit de résistance devient le maitre mot et la volonté est le moteur de l'engagement. Nous voyons aux portes de l'Europe se développer un conflit qui nous interpelle. Au départ il s'agissait de répondre aux éxigences des population du  DONBASS qui ne voulait plus rester ukrainienne et qui désirait etre raccrocher à la Russie. C'était la volonté du peuple et je pense qu'un peuple à le droit de choisir son suzerain. Il fallait donc composer avec cette donne populaire et délimiter le territoire de manière intelligente et rationnelle. Immédiatement Kief a entrainer une répression et provoqué une opposition armée. Appelé à la rescousse les Russes on senti une opportunité de récupérer l'Ukraine. Maintenant voilà deux ans que Russes et Ukrainiens se battent alors qu'une négociation pouvait résoudre ce différent. Maintenant c'est les armes qui parlent avec leur lot de détresses de morts de désolations. Pire encore c'est la haine entre deux peuples d'une meme origine. Alors me direz vous, "Que venons nous faire dans ce conflit?" Il se trouve que l'Ukraine fait partie du glacis exigé par la Russie pour se prémunir des attaques de l'occident. La volonté européenne de rattacher l'Ukraine à l'OTAN est l'erreur commise par les dirigeants européens. Notre président fait figure de bout de feu et il est complétement inconscient quand il envisage de nous méler à ce conflit en envoyant "Des mecs" Je ne comprends pas pourquoi son gouvernement le mette pas en garde. Nous n'avons pas les moyens de nous engager et plus encore une guerre suppose l'accord de la population. Moi j'ai connu les effets de la guerre et j'ai participé à deux conflits et je sais ce que veut dire le mot GUERRE. Macron est dangereux pour la France et nous n'avons ;pas à nous méler à ce conflit qui au demeurant pouvait se résoudre pacifiquement. D'ailleurs les autres dirigeants européens sont contre l'envoi de troupes en Ukraine. La France n'est pas attaquée à ce que je sache. Trés sincérement vous voyez notre jeunesse dans les tranchées en Ukraine?  Cette jeunesse n'a aucun sens de l'engagement militaire et ne ferait pas long feu devant les cosaques. Savez vous qu'en Ukraine précisément on se bat comme en 1914 dans des tranchées et que la moyenne d'age des combattants se situe dans la quarantaine? Ou est la jeunesse Ukrainienne?  Donc pour terminer mon propos je ne pense pas que; nous ayons les ressources humaines et matériels pour nous engager militairement. Heureusement que nous avons eu un homme d'exception pour nous prémunir de la guerre, je parle bien évidemment du Général De Gaule. 

 

 

 

22 février 2024

Emile e taupier

Je l'aimais bien Emile le taupier. Il faisait partie des figures du village comme le curé ou le garde champétre. Il avait une vieille maison à la sortie du bourg en direction du bois de la garenne. Lorsque nous étions dans le coin on venait lui dire bonjour et nous savions qu'il allait nous raconter sa grande guerre, celle ou il perdu l'uisage de sa jambe droite.C'est cet handicap qui l'a empéché de reprendre ses activités de charetier. Il aimait bien nous sortir de sa boite à biscuits ses médailles dela grande guerreet surtout celle de Verdun. Sa petite pension militaire était insuffisante aussi il a décidé d'exercer le métier de taupier. Il faut savoir que dans les capagnes, les jardiniers, les cultivateurs, n'aimaient pas trop cet animal. Les galeries qu'il faisait pour se nourrir de vers blancs ou de lombircs, dévastaient le terrain et dans les jardins, les taupes coupaient le racines. De temps à autre vous aviez des petites buttes de terre, les taupinéres. Il fallait bien que les taupes évacuent la terre issue des galerie. Emile ne manquait pas d'ouvrage dés le printemps. Il posait ses piéges dans les galeries avec un luxe de précautions car les taupes on de l'odorat et savent reconnaitre un passage piégé. J'ai regardé faire le vieil Emile et le jour venu je me suis souvenu de ses conseils pour ne pas étre décelé par les taupes. Non content de travailler sur la commune, Emile partait plusieurs fois dans l'année pour les communes environnantes. Il pouvait prendre jusqu'à cinquante taupes par jour. Après guerre les peaux des taupes étaient recherchées par les couturiers pour faire des manteaux. La peau de taupe est soyeuse et elle se travaille facilement. C'est au marchand de peaux de lapins qu'Emile vendait ses peaux.  Parfois certaines personnes ne voulaient pas qu'Emile dépiote les bétes. Ces propriétaires accrochaient les;bétes sur le fil de la cloture. Il parait que c'était pour éloigner le mauvais sort. Jusqu'à sa mort le vieil Emile à exercé le métier de taupier. De nos jours ce genre d'activités est asserz rare. Moi j'ai posé mes propres piéges lorsque le taupes devenaient envahissantes. Mais depuis que le lotissement est fait autour de nous plus de taupe. La taupe n'aime pas le bruit c'est pour cette raison qu'elle fouille la terre entre midi et quatorze heures, espace de temps ou les travaux de la terre cessent au profit du bruit des fourchettes. Je le regrette ce vieil Emile, c'était une figue bien veillante une belle ame.  

17 février 2024

Misére

Cette histoire je la dédie à tous ceux qui ont eu un chat dans leur plus tendre enfance. Pourquoi ce titre? L'histoire de notre chat est caractéristique de l'époque d'après guerre. En campagne le chat faisait partie des usages domestiques. En contre partie de chasser les nuisibles les chats avaient le gite et le couvert dans les familles.  Le notre est totalement différent car ce chat nous l'avions trouvé sur le chemin de l'école. Depuis plusieurs semaines nous passions devant la maison du gardien de l'entrepot de bois et sous les fagots on voyait un chat recrovillait sur lui pour se réchauffer. Il était gris comme les chats de goutiéres, une oreille pendante certainement le fruit d'une bagare. Comme tous les enfants la misére animale nous appitoyait et en cachette nous dérobions des bouts de viandes que l'on donnait au chat. Petit à petit il s'est laissé caréssé et il venait au devant de nous. Puis un jour en rentrant de l'école il nous a suivi jusqu'à la maison. A force de supplications, notre mére à accepté qu'il rentre et nous lui avons aménagé un couchege derrière le poéle. C'est avec ma grand mére qu'il a immédiatement sympatisé. Dès que celle-ci sortait de la maison, il l'a suivait. Meme si de temps à autre elle le bousculait il n'avait aucune rancoeur, il continuaiot à la suivre dans les taches quotidiennes. C'est mon pére qui avait du mal à s'habiter à la présence du chat car le voisinage se plaignait de voir quelques poussins disparaissent la nuit venue. Faut dire que notre Misére ne tenait pas en place le soir. L'instinct de chasseur le poussait à sortir et on le voyait rentrer au matin le ventre bien rempli. Mon Père décide alors d'éloigner Misère et s'en nous en parler, il le confie à un voiturier et il lui demande de jeter le chat le plus loin possible de chez-nous. Au matin, nous étions surpris de ne plus voir notre chat et on a commencvé à le rechercher. Pendant pluis de huit jours aucune nouvelle du chat. Nous pensions qu'il avait trouvé une autre famille d'accueil. Puis un beau matin, j'entends un miaulement caractérisque à la porte de la cuisine. C'était notre chat. Il était en piteux état, crotté, le poils en partie arraché et sa démarche très hésitante. Immédiatement nous les enfants nous l'avons soigné, on lui a fait une bonne patée et il a dormi pendant deux jours derrière le poils sans demander à sortir. Petit à petit il s'est requinqué et il a repris ses habitudes. Comment a t'il pu nous retrouver? Comment a-t-il pu remonter la piste alors que le voiturier l'avait largué à plus de 50 kilométres? L'instinct animal. Je ne serais le dire en touit cas notre Misére a fini ses jours en notre compagne au désespoir de notre père. L'amour des animaux n'est pas une utopie. Les animaux savent reconnaitre ceux en qui ils peuvent avoir confiance. D'ailleurs curieusement ceux qui n'aiment pas les chats et bien par défi les chats  viennent vers eux. En tout cas notre Misére a été un compagnon de notre enfance meme s'il était un peu chapardeur. C'est le rsultat de sa vie d'errance au début de son existence l'a forcé à etre un chasseurs pour subsister.

16 février 2024

Moissons d'antan

Avant que ma mémoire ne flanche dans les abimes des souvenirs je vais narrer ce jour, ma participation aux moissons d'antant dans le Limousin. Nous sommes en 1952 et dans les campagnes le modernisme n'était pas encore au rendez-vous. Cette année là notre troupe d'éclaireurs de France faisait un camp d'été non loin de Cieux et son étang à une cinquantaine de kilometres de Limoges. Pour rejoindre cette base nous avons mis 24 heures car pas question de louer un car, tout se faisait en train. La coutume chez les scouts est d'aider ceux qui nous accueillent en guise de retribution de l'occupation du terrain ou nous avions établi notre base. Comme nous étions en juillet et que les blés étaient murs pour étre moissonnés notre patrouille avait décidé de passer la journée avec le cultivateur pour moissonner son champ de seigle. Au petit matin nous avons rejoint la ferme et nous avons aide à attelé les deux gros boeufs à la faucheuse lieuse et nous nous sommes rendus sur le champ à couper. Les plus costauds de la patrouille ont pris les faux pour dégager le pourtour de la piéce afin de facilitér le passage de l'engin agricole. Puis le fermier à acitivé ses deux boeufs et on a commencé à moissonner. Les deux boeufs allaient d'un pas lent sans secousse et ne déviaent pas de leur course. Les bottes ficelées par du chanvre tombaint sur le coté. Nous devions les dresser par trois en les liant l'une à l'autre et au-dessus nous fixions une autre botte en guise de chapeau pour protéger les bottes du dessous en cas de pluie. Dans le jargon populaire, il disait faire des villottes. A midi la fermière nous a amené un casse croute du cru, grosse tranche de pain cuit au feu de bois et une belle couche de paté maison. Du fromage de brebis en guise de dessert et pour nous désaltérer une piquette faite d'eau et de vin. En fin de journée la piéce été fauchée. Je me souviens encore de ces odeurs de seigle fraichement coupé, le pas lent des boeufs, les allouettes qui chantaient au dessus de nous, les départ des lapins surpris par la faucheuse. Un calme serein, une harmonie avec la nature. Au retour à la ferme, nous étions fatigués mais heureux. Je revois le sourire du fermier content d'avoir coupé son seigle dans de bonnes conditions. Derrière nous dans le champ fraichement coup, les perdrix venant glaner les grains tombés des épis. Le lendemain nous avons participé au ramassage de la récolte, avec nos fourches à trois doigts. Il fallait donné les bottes à ceux qui était sur le banneau afin de les empilés sans qu'elles puissent tombées. C'est au pas lent des deux boeufs que nous avancions. Tout celà c'est d'une autre époque, une époque ou la nature était en harmonie avec le désir de l'homme. Une quiétude nous berçait en avancant. Nostalgie d'une époque ou l'on prenait le temps d'observer et de respecter l'environnement. 

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2 février 2024

PAYSAN

Il fut un temps ou il était bon de traiter les gens un peu niais de pauvre paysan.Et aujourd'hui on vient encenser ces hommes et ces femmes qui travaillent la terre pour produire la nourriture à tous. Nous sommes tous issu de ce monde de la terre et dans chaque famille nous avons des attaches rurales. Ici dans notre village nous n'avons plus que 5 exploitants agricoles. Auparavant une grande ferme pouvait avoir 40 hectares pour bien vivre. Meme à cette échelle il fallait du personnel, un vacher un homme à tout faire. Souvent c'était les enfants qui assuraient les activités subalternes. La traite c'était le travail des femmes. Mais aujourd'hui, les charges colossables ont pour effet de ne plus avoir des personnels et c'est la mécanisation qui les a remplacés. Il y a 60 ans les agriculteurs décidaient eux memes quand semer, quand moissonner, quand labourer. Aujourd'hui les Kmers verts ont polluaient la liberté des paysants en les obligeant à suivre leurs préceptes idiots sous peine d'avoir les primes enlevées. Et oui, les agriculteurs sont tributaires de primes alors qu'ils pourraient très bien vivre sans l'aide la communauté dès lors ou leurs produits sont vendus à leurs justes prix. Mais non, c'est trop facile il faut limiter l'indépendance des agriculteurs en leur imposant une trarification de leur production au plus bas prix de façon à ce que le peuple paye au plus bas salaire puisse accéder aux produits de base. Si ça grogre, qu'importe, on importe des produits à l'étranger mleme si ces produits seraient interdits en France par la législation.  Le réveil des consciences des agriculteurs est tardif mais essentiel pour alerter le peuple de France des énormités législatives concécutives aux Kmers verts. Le soulévement du peuple rural et en particulier des paysans c'est le soulévement du peuple de France qui ne veut pas finir asservi à une poignet de démagogues. Je crois que les élus ont compris le message et on commence à réaliser les dégats occasionnés par une législation tyranique. Rendons l'indépendance d'action à nos paysans car c'est la France qu'ils défendent, notre terroir, notre culture. Je suis entièrement avec eux et j'applaudis à deux mains leur mouvement de révolte. N'oublions pas les amis que sans les paysans la France ne saurait qu'une friche

27 janvier 2024

Le vieux joseph est mort

Je me souviens de ce jour ou le vieux joseph est décédé. Nous étions en mai et dans les champs tout le monde s'activait pour la fenaison. Partout autour du village les rateaux faneurs retournaient l'herbe coupée afin de la faire sécher avant de l'engranger dans la grange ou dans les greniers pour l;hiver prochain. Les hommes et les femmes fourche en main s'activaient avant la pluie. Vers midi, les choches du village sonnent leur douze coups et tout le monde s'arréte car après c'est l'angelus. Trois séries de trois coups pour la sainte trinité et une volée pour marquer la gloire de la chretienté. Les chevaux sont détélés et on commence a rejoindre les corps de ferme. Soudain les cloches retentissent à nouveau, le glas. Tout le monde s'arréte car ces sonneries annoncent la mort d'un des notres. Certains sonneurs pouvaient moduler le glas de telle facon que l'on savait s'il s'agissait d'un homme ou d'une femme. Là en l'occurence nous savions qu'il s'agissait d'un homme. Tout le monde s'interrogeait "Qui est mort" C'est le facteur qui colporte la nouvelle (C'est le vieux Joseph) Le vieux josph, une figure pour le village, un homme d'un autre temps qui marchait qu'avec des sabots de bois qu'ils faisaient lui meme, un homme qui avait fait la grande guerre, qui avait survécu à la bataille de Verdun. On le voyait le dimanche matin venir à pied du mont roti ou il avait sa chaumière, son sac en bandouillère et sa cane en bois sculpté souvenir de son temps dans les tranchées. Nous les gamins on le regardait avec crainte car il souriait peu. Son allure martiale, sa moustache à la gauloise et ses yeux d'un bleu délavé nous impretionnaient. Je le revois encore aller se recueillir sur la tombe de sa chère Louise sa femme puis après quelques emplettes il allait sur la terrasse du cafe et commandait une chopine de blanc qu'il partageait avec le maire ou le curé. Dans toute les familles il était de tradition de faire, une veillée avant le jour de l'inhumation. Les femmes se concertaient pour accompagner cette veillée funéraire en confectionnant quelques gateaux ou autres pour les visiteurs. Le vieux joseph a été déposé sur son lit, il est revetu de son vieux costume de velours noir. Au chaque coin du lit on a mis des cierges. Les femmes se relaient pour dire le chapelet pour l'ame du défunt. Dans le village on entend le menuisiers qui travaille au cercueil. Tout comme sa femme il sera dans les planches de chéne arbre coupé lors de la naissance de leur fille Henriette car il était de coutume que le jour de la naissance d'une fille on coupe un chené afin de doter la jeune fille d'une armoire construite dans ce bois. Toute la nuit les familles du village sont venues se recueillir sur devant la dépouille du vieux Joseph. On a échangé les souvenirs avec le vieux et force des canons de vin, le verbe était haut et tout ce brouhaha devait faire plaisir à l'ame du défunt. Le ledemain matin, le curé accompagné des enfants de choeur est venu chercher la dépouille pour le conduire à l'église. On a mis le cercueil sur le fourgon mortuaire de la commune et tout le village en procession descend du mont roti vers le parvis de l'glise. Les cloches sonnent le glas. A l'issue de la messe on met en terre le vieux Joseph à coté de son épouse.  Tout le monde se retrouve au café pour l'ultime pot d'adieu. Oui je me souviens de ces cérémonies qui ponstuent la vie du village et renforce l'appartenance à une collectivité, a une terre, à un terroir à une manière de vivre. De nos jours il n'y a plus ce respect du aux morts. Les cérémonies manquent de chaleur humaine de cohésion, l'indifférence est le maitre mot. On vient à l'église par convenance mais qu'en est-il du devoir de mémoire, de respect du défunt? Le vieux Joseph est parti avec les honneurs dus au travail effectué et à son image de vieux soldat qu'il était. Oui je me souviens de lui. _

2 décembre 2023

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