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ROUMARE AUJOURD'HUI
7 septembre 2019

OUED SARNO MORNE PLAINE

Au début de l'année 1962, les opérations militaires  contre les fells devenaient de plus en plus rares. Il était temps pour moi de songer à l'après-guerre et d'évoluer au sein de la gendarmerie. Le capitaine m'avait inscrit à la préparation du brevet d'arme afin de postuler par la suite à l'avancement. Pendant un mois j'ai été détaché à Oran pour une mise à niveau et une préparation aux différentes épreuves. Nous étions hébergés par un escadron de métropole et nous étions cantonnés sous les gradins dustade de foot de ladite localité. Tous les soirs nous avions droit au concert des casseroles pour l'algérie française, puis les choses se gâtées car nos amis de l'OAS, nous canardaient au mortir de 60 quand ce n'était pas à la mitrailleuse de 30. Nous ripostions à partir des deux engins blindés mis à notre disposition pour la formation. Au matin, nos amis les moblots faisaient des visites domiciliaires dans les tours HLM qui nous entouraient. Je ne vous raconte pas la délicatesse des visites. Bon nombre de pieds noirs doivent se souvenir de ces moments tragiques. A l'issue de ce mois de préparation, direction Sidi Bel Abbes, camp de Oued Sarno, lieu de passage des matières de l'examen. Une région désertique, quelques mechtas un oued souvent à sec, et une contrée toujours susceptible de recueillir des fells en mal de coups de main. Installation sommaire dans des baraque de bois, une cantine des plus spartiate, et une défense très lègère. La nuit nous assurons la garde du camp. Précisément le premier soir, je suis de garde et pour me protéger du vent, je me mets dans la cuve de l'auto-mitrailleuse. Soudain, vers minuit, certainement pour nous souhaiter la bien-venue, nous sommes harcelés par des tir en provenance d'un ilot de mechtas. Immédiatement j'arme la 12,7 et je commence à riposter. Celà se calme et soudain j'entends derrière moi une voix. Qui vous a permis de riposter sans ordre? Je regarde d'ou vient la voix et je découvre dans la pénombre un jeune lieutenant. Je lui réponds du tac au tac. C'est ainsi que nous opérons dans mon escadron, nécessité oblige. Il commence à m'engueuler de plus belle, tant et si bien que le commandant de la cession d'éxamen  intervient pour rétablir le calme. Le lendemain matin, début des épreuves et je tombe sur qui comme premier intervenant, mon petit lieutenant. Il s'agit d'un questionnaire sur les caractéristiques de l'aftrack. Je bute sur le schéma de la boite de transfert. Là, il se régale et me donne une note désatreuse. Avant de le quitter, je lui dis "Mon lieutenant, dans mon escadron nous avons un service auto très compétent et je dout que le schéma de la boite de transfert, fasse l'objet d'un quelconque intéret. Il me dit "Sortez immédiatement". Déconfis par cette première épreuve, j'ai lmoral plutot dans les chaussettes. Heureusement poutr moi, j'ai pu me rattraper dans les phases de commandement et notamment au commandement du combat. Là encore, j'ai du essuyer le platre, étant le premier candidat à passer près d'un capittaine ayant la réputation d'une peau de vache. Les thémes étaient choisis au jeu de dés. Ma mission, investir les mechtas près d'un pont enjambant l'oued. Pour la petite histoire, nous n'avions pas de balles à blancs mais nos vrais munitions. Je donne les l'Ordre à mes trois groupes de combat coinstitués d'harkis. J'ai la chance de tomber sur de bons guerriers et immédiatement ils m'ont à la bonne. L'opération se déroule parfaitement et soudain je vois un guss sortir complètement affolés der l'une des gourbis. Heureusement que j'avais dit à mes hommes"Pas de tir sans mon ordre". Il s'agissait d'un pauvre berger venu s'abriter lors de la nuit. Il n'est pas armé, donc s'est possible. En tous cas il a eu du pot, car mes harkis se faisaient déjà une voie de lui tirer de dessus. Le capitaine examinateur m'a fait quelques observations, mais il m'a mis une excellente note et c'est ainsi que je suis sorti dans les premiers de cette cession. A mon retour à l'escadron, le capitaine m'a confié la formation au maintien de l'ordre des troupes cantonnées dans le secteur de Tlemcen. Là c'est une autre histoifre et je vous prie de croire, que former des militaires au maintien de l'ordre il y a de quoi rire. C'est comme-ci vous demandiez à un groupe de mort d'amour de garder un lycée de jeunes filles. 

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