LA REPENTANCE MACRONNIENNE

Quand un pays commence à se déjuger sur son histoire, nous entrons alors dans une forme de déclin moral. La manie du président de revisiter l'histoire de l'Algerie à de quoi irriter la classe des anciens combattants.Pour faire plaisir à un électorat de bobos, d'huberlus, d'ignares on revisite l'histoire sans tenir compte des paramètres de l'époque. De quel droit le président se permet de flétrir notre passé? Il a d'abord fustigé la France en disant que notre passé en Algérie était "Un crime contre l'humanité". Puis, avec la meme hargne il vient maitenant sortir une sordide affaire de suicide sur la personne d'un complice d'assassinants de français. Qui est ce président qui se permet de juger l'action de milliers de français qui ont combattu pour defendre notre pays? N'oubiez-pas que l'algerie était française.Lorsque nous nous battions contre ces criminels du FLN, nous battions pour la France. En tant de guerre les beaux principes d'humanité s'effacent au profit de l'efficacité. Les poseurs de bombes à Alger qui ont tué des français, ont-ils eu de la repentance? Avez vous entendu de la part des tortionnaires des prisonniers français, un quelconque remord? A qui profite cette mascarade de repentance? Dans les quartiers vérolés par la présence algerienne cette intervention va redonner du souffle à la revendication identitaire. Puis je vous rappeler Monsieur le Président, que lorsque nous avons quitté l'algérie, ce pays était en ordre de marche. Des hopitaux, des routes, des écoles, une industrie et une totale autosuffisance en produits alimentaires. Aujourd'hui quand est-il? Il m'arrive de parler avec des chibanis, et ces derniers m'avouent en catimini, le regret de cette époque ou la liberté n'était pas celle du FLN. Voyez-vous, si vous voulez montrer du doigt une repentance effective, adressez vous aux familles des milliers d'Oranais qui ont été massacrés le 2 juillet 1962 par le FLN, les atrocités commises par ces tueurs dépassent l'entendement. Adressez-vous aussi à nos harkis torturés par ces memes tueurs dans l'indifférence de la nation. Si vous étes suffisamment couillu, demandez aux algeriens de dire que sont devenus les nombreux disparus au lendemain de l'indépendance. Voyez-vous, Monsieur le présidentet vos propos nous heurtent profondément et par principe on n'a pas le droit de revisiter l'histoire pour faire plaisir à un électorat de collabos avec l'ennemi. J'ai honte de votre propension à négliger cet aspect de respect des anciens combattants. Je n'ai jamais entendu le Général Degaulle  tenir de pareils propos. Il est vrai que lui, c'était autre chose en valeur morale. Je vous plains, car vous voilà maintenant en but contre une partie importante d'électeurs qui n'oublierons pas votre attitude à leur égard.