LE SACRE DU MARIAGE

Je n'hésite pas à affirmer que celui qui décide de marier des homosexuels, tombe dans une grave erreur. Il commet une grave erreur, car il prétend conduire un peuple, vers un état de félicité et de prospérité sans lui donner une ligne morale conforme à nos principes judéo-chrétiens, base de notre droit. L'expérience de l'histoire suffisait à elle seule pour justifier mon affirmation. Mais, pour vous en convaincre encore mieux, nous n'avons qu'à jeter les yeux avec ce qui arrive autour de nous, tous ces actes de déviances sexuelles. Je n'ai pas la moindre prétention à m'ériger en censeur, mais qu'il m’est permis de comparer la conception que nous avons de la famille chez nous les Latins. Malgré la fièvre des divorces déchaînée par la génération nouvelle imbue plus que la nôtre de matérialisme et sensualité, l'idée de la sainteté du mariage persiste aujourd'hui encore dans la majorité de nos concitoyens, gravée dans les coeurs.

On respire cette sainteté du mariage dans les oeuvres des meilleurs peintres d'une société que les Latins ont l'habitude d'appeler "piétiste". Qu'on nous dise quel écrivain latin eut pu décrire les sentiments familiaux aussi délicats que l'a fait Diskens? Je sais que je marche sur un terrain scabreux, mais parlons clairement. Nos athées socialistes sont très enclins à proclamer que les conventions morales n'ont aucune origine divine, qu'elles sont question de mode et que la morale doit se baser sur l'amour. Tous ces arguments en faveur de l'immoralité ne changeront pas ce grand fait, le mariage à un caractère sacré, car il entoure la protection de deux grands préceptes de tous les textes sacrés, l'équilibre de l'humanité et la protection de la famille. Tout être intelligent qui réfléchit cinq minutes à la question du mariage des homos doit reconnaître que la famille, celle établie par nos dogmes, exige un père et une mère, chacun ayant un rôle bien précis dans l'éducation de l'enfant. La personnalité de l'enfant, n'en déplaise aux penseurs déviants, ne peut se faire sans l'apport culturel et sociétal du père et de la mère, les deux étant complémentaires dans l'équilibre de l'enfant. Comme on le voit, la situation n'est pas réjouissante pour ceux qui tiennent à une certaine moralité de notre société. Dans la sphère socialiste, malgré les prises de position ferme des églises de France,, on persiste dans cette voie malgré l'échec probable sur le point des mentalités.

La déviance sexuelle de quelques hommes et femmes, sert de prétexte pour élever en dogme, leur mariage comme un droit égal pour tous. Déjà, convenons que nos moeurs se dégradent, imaginez alors les dérives prochaines avec la reconnaissance du mariage pour les couples à trois, etc.. Toutes ces déviances sexuelles que je qualifierais de vices,n'entachent pas seulement le sacré du mariage, mais elles atteignent l'équilibre fondamental de notre société, la famille en étant le socle. Une procréation normale, exigent un homme et une femme. Les socialistes considèrent que cette exigence physique n'est plus utile, il remplace cette conception naturelle par une conception assistée. L'enfant devient un produit au gré des exigences des parents. Plus de sélection naturelle, mais un cahier des charges pour procréer.Voyez-vous, je pensais naïvement que l'intérêt général prévalait sur l'intérêt partisan. Et bien non, les socialistes sont prêts à légiférer sur le mariage pour tous, quitte à ce que la majorité n'approuve pas cette dérive sectaire.. Voilà ce que j'appelle le déni de démocratie.