LES ARMEES

La dernière loi de programmation militaire s'iscrit dans un mouvement général prône par les socialistes, c'est à dire,"MOINS D'ARMEES" Deux indicateurs généraux en donne la mesure. L'aspect des dépenses militaires dans le produit brut, et celle des effectifs de la défense sont en constant déclin. Cette tendance alourdit le changement substantiel quoique progressif du rapport de la nation à, son institution militaire. Les armées ont perdu une part de leur statut souverain constitutionnel pour prendre un caractère plus ordinaire, elles se sont fonctionnarisées. Elles assurent désormais une simple fonction, celle de garantir la sécurité extérieure et d'appuyer la diplomatie, comme d'autres remplissent une fonction de sécurité intérieure comme la Gendarmerie. Dans cette évolution, elles ont abandonné pour, ainsi dire une part de leur transcendance, d'ailleurs, le destin national ne se joue plus d'un seul coup sur le champ de bataille, mais quotidiennement sur les marchés boursiers, dans les négociations internationales ou meme à la culture. Les armées ne peuvent plus constituées en outre cette colonne vertébrale de la nation que le Général Degaulle voyait en elle dans les périodes troubles. Les menaces pour notre pays sont plus diffuses comme le chomage, ces menaces minent la confiance envers le pays.Des forces armées, professionnelles de surcroît, ne sont pas faites pour les parer. Désormais, la cohésion sociale est construite à l'école, par les enseignants, entretenue à la ville et dans la rue par les travailleurs sociaux. La fin de la conscription à mis un terme au role fondamental de l'armée dans la cohésion nationale. L'appareil de défense français se soumet maintenant aux lois banales de la, gestion économique et budgétaire. Autant que les mutation géostratégiques récemment observées, ces lois guident étroitement la rénovation en cours, faisant entrer la défense dans le rang.  Les socialistes dans leur ensemble, n'aiment l'armée. Leur vision simpliste de la défense est alarmante dans la mesure ou c'est la sécurité du pays qui est en cause. Que dire d'une armée qui travaille à 120 pour cent de ses capacités? De plus nous observons une grande inquiétude dans l'octroi des subsides à la défense. Le budget de l'armée sert de variable d'ajustement au profit des secteurs plus électoralistes comme la culture. Ces changements de comportement à l'égard de l'armée en général ne doivent pas etre sous estimés. La survie nationale justifierait un traitement particulier du ministère. L'abandon de programmes, la mise en danger des personnels par l'insuffisance des moyens, le cannibalisme des moyens pour faire tourner un appareil sur trois est une dérision qui va au détriment de la défense du pays.Pour le moment, le bon peuple de France ne réagit pas car les menaces sont diffuses. Pourtant, nous avons des signaux d'alarme dans le monde qui montrent à l'évidence que nous sommes en insécurité. Le terrorisme est chez-nous, les banlieues révèlent la présence d'extrémiste radicaux islamistes. Que se passera-t-il le jour ou l'insurrection dévalera vers les beaux quartiers parisiens? Si tu veux la paix, prépare la guerre, cet adage est toujours d'actualité. Les socialistes sont d'incorrigibles utopistes, tout comme l'étaient ceux de 1936. La France, pour des raisons économiques a fait un choix, elle baisse la garde de sa défense au profit de secteurs plus rentables. Réduire les dépenses consacrées à la défense c'est mettre à mal l'esprit de défense. Comment voulez-vous motiver les militaires deslors ou leur outil de travail est obsolètes par rapport aux autres? Tout cela entraîne dans la société française un profond malaise, un repli sur soi. Le refoulement des valeurs du pays s'accomode d'une perte du sens de l'avenir. Quand son avenir l'inquiété, l'individu n'a plus en vie de tracer des plans, d'organiser le futur; de meme quand un pays n'a plus confiance en son leader comme en ce moment, le peuple se replie sur soi. La courte vue des socialistes en matière de défense aura des répercussions très graves. Ce déclin de la défense, déjà ressenti par les militaires, touche aussi les racines de notre existence collective. C'est même la place de l'individu dans la nation, un nouvel équilibre entre leurs droits et devoirs respectifs qui se profilent derrière le profond bouleversement de l'appareil de défense.