L'HOMME PRESSE

Avez-vous remarqué que dans l'évolution du comportement humain; de nos jours le facteur vitesse s'impose de plus en plus?L'homme pressé devient archétype de notre société. L'urgence fait partie intégrante de notre manière de vivre. Que ce soit sur le plan, travail, affectif, relationnel, il faut aller vite. Pourquoi cette attitude? Vivons-nous mieux en allant plus vite, allons nous plus loin dans les mêmes délais de l'existence, avons nous une meilleure qualité de vie dans cette ambiance de l'urgence?  Moi personnellement j'en doute, mais voyons avec quelques exemples si ce mode de vie est plus attrayante que celle ancienne. Prenons par exemple le reçu des informations. L'instantanéite de la connaissance de l'évènement et son traitement médiatique, nous enlève tout esprit de recul et de réflexion. Plus d'analyse, plus de temps d'adaptation, immédiatement, les commentateurs vous délivrent le résultat de leurs cogitations et se fient de votre propre avis. Cela entraîne une sorte de paresse intellectuelle, propre à faire gober au gogos tout et n'importe quoi, ntqui te à démentir par ailleurs ce qui était une parole d'évangile. Alors que nous le savons bien, il faut pour chacun de nous un temps de réflexion pour comprendre les attendus de tous les évènements.Dans cette urgence de l'information, l'individu est complètement noyé dans le flots des articles de presse. Vitesse et précipitation de l'information ont déconnecté l'individu de sa propre logique.,  Prenons un autre exemple, l'exercice d'un métier. Là aussi, dans ce domaine on agit avec vitesse sans laisser le temps à l'individu d'appréhender son outil de travail. On demande immédiatement des résultats, sans cette forme d'apprentissage nécessaire. Comment apprécier ce que l'on fait sans avoir cette approche qualitative de son travail. Ce n'est pas possible. La pression n'arrange en rien la qualité de vie. Il laisser le temps au temps pour que l'individu se bonifie dans son activité professionnelle.  Autres exemple frappant de la presse. De mon temps, avant de se serrer la main, les individus apprenaient à se connaître et s'apprécier. Maintenant, de nos jours, Les hommes et les femmes s'embrassent dès le premier contact, comme s'ils se connaissaient depuis des années. D'ailleurs pour ma génération, les hommes ne s'embrassent pas, c'est une forme de féminisation des moeurs, une attitude que je juge équivoque. Dans ce même état d'esprit, les nouveaux couples se forment sans se connaître vraiment, se marient rapidement et divorcent aussi rapidement. Plus de maturité, plus d'esprit de famille, plus de respect; non on fait et on défait le couple au gré des humeurs, sans le sens de la responsabilité. Quid des enfants? Peu importe ce ne sont que des pions que l'on place au gré des humeurs des parents, chez l'un ou l'autre. Fonder une famille pour mon époque, cela avait un sens, un engagement. Maintenant cela tourne au vau de ville. Triste réalité de la consommation immédiate des sentiments. Là encore la "presse" est le maître mot. J'entends déjà les réflexions à mon article. Mais qu'est-ce qu'il veut dire ce vieux con avec la Presse du moment?  Et pourtant, notre expérience devrait inciter les nouvelles générations à plus de prudence dans leur manière d'appréhendér leur vie. La vitesse n'est pas synonyme de qualité de vie,l être humain à besoin d'avoir des temps de réflexion pour avancer. Si non il risque de s'égarer dans cette vie, de perdre ses repères La jouissance immédiate enlève le plaisir de l'attente. Je me souviens d'une réflexion d'un humoriste philosophe en ses heures " Quand on va chez une femme, c'est toujours la montée de l'escalier qui est le meilleurs moment" Apprendre à attendre?