UN MONDE NOUVEAU

Plus que jamais l'humanité se prend à soupirer après une ère nouvelle de concorde,de paix,d'égalité et de prospérité,une période ou la guerre et les inégalités sociales seront exclues, ou le travail sera équitablement rémunéré. Nous aspirons tous à la félicité véritable et nos dirigeants s'évertuent à concrétiser ce but. Mais ne rêvons pas, cette belle utopie n'est pas encore pour demain malgré les efforts façons de tous. Examinons donc, dans un esprit impartial, la situation mondiale actuelle en ses divers aspects, avec nos yeux de simple citoyen. Si l'on scrute par exemple l'horizon politique, on découvre vite de gros nuages annonciateurs de tourmentes qui s'élèvent de toutes parts. Il subsiste dans bien des pays comme en Afrique, une atmosphère de rancune et de haine. Les nommés c'est évoquer successivement des frontières d'où peut surgir d'un moment à l'autre, l'étincelle qui provoquera une nouvelle conflagration.

On a parlé de balkanisation de l'Europe en son temps, on pourrait dire du monde entier, l'Irack, Israeel, Palestine, corne de l'Afrique, tous les autres pays du Proche-Orient qui cachent autant de casus belli. En même temps, on entrevoit la possibilité d'avoir à faire cause commune contre un ennemi gigantesque qui en orient; cette contrée se réveille de sa léthargie séculaire et s'apprête à enlever à la race blanche l'hégémonie qu'elle exerce sur le monde. On voit donc que de toutes parts, dans tous les continents, apparaissent des dangers de complications qui vont de la querelle la plus légère jusqu'au cataclysme d'une conflagration générale. Autre sujet d'inquiétude, la lutte des classes. La haine ne se borne pas à diviser les nations ou les races. Malgré les efforts de notre gouvernement soutenus par de nombreux théoriciens, pour la supprimer au moyen de rationalisation du travail, la lutte des classes est endémique et entretenue par les partis de gauche qui en font leur principal fonds de commerce. Les forces du capital et du travail sont complémentaires et n'ont pas à s'observer avec méfiance.

Nous voulons croire que la majorité des apôtres de la la gauche, en prêchant la lutte des classes, sont convaincus que cette lutte apportera  un bien être à tous.Mais personne n'est dupe, le paradis social ne peut être envisagé avec sérénité avec une telle éventualité. Ces apôtres mentent, car on ne peut obtenir le bien être par les voies de la violence et de la haine aveugle, par ces voies au contraire on entraîne la destruction des rouages compliqués de la ;production industrielle dot dépend tellement aujourd'hui la substance générale, la classe ouvrière risque d'en faire les rais et se retrouver aux enfers plus qu'au paradis. Mais c'est principalement dans le niveau moral que la situation de l’humanité devient vraiment désespérée. Le niveau moral n'a jamais été plus bas qu'à présent. La criminalité augmente, les classes sociales sont possédées d'un désir de jouissance effrénée. Le plaisir semble être devenu le but suprême de l'espèce humaine; riches et pauvres s'y lancent avec la même ardeur. La sensualité règne en maîtresse. Libertinage, alcoolisme, drogues, effroyable moisson de misère, de folie de maladie et de mort. Tout comme Rome à son époque, les moeurs se relâchent, le divorce et aussi facile à obtenir que l'acte de mariage.

L'abolition de la famille, socle de notre société et maintenant, amour libre. Quant aux actes déviants, ils font florès. Mariage des homosexuels, adoptions d'enfant par ces mêmes mariages. Comment ne pas être inquiet de cette ambiance dans laquelle nous évoluions. Alors, toute cette morale si patiemment entretenue au fil des siècles pour consacrer la famille, balayée sur l'autel de la jouissance? Comme on le voit, la situation n'est pas réjouissante. La raison de tous cdes échecs, c'est à mon avis le manque d'obéissance individuelle à une règle de conduite générale. Aulieu de nous efforcer d'accomplir nos devoirs les uns envers les autres, chacun se laisse dominer par l'égoïsme, s'acharne à  affirmer ses droits personnels. Sans une morale clairement édictée, les peuples perdent leur âme et par mon leme périclitent. L'unique remède, c'est l'obéissance individuelle stricte de la part de chaque être humain à une règle de conduite basée sur la loi républicaine. Tout comme Malraux en son temps, je ne suis pas loin de penser que l'avenir de l'homme se fera dans une sorte de religion ou le respect des autres sera consacré.