PRÉSIDENT BOUC ÉMISSAIRE

L'histoire de la responsabilité ne suffit pas à montrer  sa nature réelle. On ne peut prendre l'origine pour la cause. Il semble que, à travers une série de dénonciations calomnieuses, les socialistes cherchent confusément d'abord à se positionner sur le plan de l'image. La dernière attaque en est la triste révélation. Calomnions, calomnions, l'essentiel est de faire du mal. Le président pour eux, représente la charge du péché et qui doit payer même si le crime n'est pas commis.

C'est l'exemple pur de l'irresponsabilité, car rien ne va être fait par les mêmes calomnier pour rétablir la vérité. On a l'impression que l'hypothèse déterministe exclut la responsabilité. Peut-on considérer ces délateurs comme une mauvaise conscience? Je le pense, car cette mauvaise conscience récurrente des socialistes est d'ordre moral. On le voit, ils font tout pour se satisfaire par goût de la convoitise du pouvoir, allant même pour certain vers la concupiscence. Pas de scrupule, car cela reviendrait à avoir un doute sur la valeur morale. Tout doit apparaître comme étant une apparence de l'innocence. Pour les gens sensés, toute cette démagogie de dénonciation calomnieuse pose la question du cas de conscience! On pourrait considérer qu'en politique, le premier devoir, c'est l'honnêteté intellectuelle.

Que nenni, on le voit bien, l'obligation de dire la vérité n'est pas payante électoralement. Le respect de l'autre, qui devrait être la règle en démocratie, n'est pas de mise pour les calomnier de socialistes. Dans ces dégradations successives qui depuis cinq ans font le lit du socialisme, le but affiché, c'est de discréditer le Président, l'attaquer sur sa valeur morale, sur la foi des conditions perceptibles de sa respectabilité. Mais faire disparaître le respect dû à la fonction, c'est faire place plus facilement au dénigrement. Les socialistes jugent avec mépris le Président, non pas pour sa soi-disant conduite, mais surtout par jalousie du travail effectué. Alors, tout est orchestré pour alimenter les scandales avec l'aide bien veillante de journalistes aux ordres. Tout est bon, l'intellectuel, l'esthétique, le moral, dès lors ou l'intention est de montrer sa supériorité sur ceux que l'on scandalise/ Il y a du cynisme dans ces démarches. L'absence de conscience morale est pathétique, elle révèle la perversion de leurs auteurs. Ils devraient pourtant savoir que sans conscience morale il ne peut y avoir de pacte avec les électeurs. Être menteur pour les autres, c'est en sorte être menteur pour les siens. Toutes ces attaques sont improductives et elles enlèvent tout crédit à leurs auteurs.Elles les conduiront vers plus encore d'agressivité, plus de haine contre tous ceux qui ne sont pas dans la ligne du parti. En démocratie la théorie du bouc émissaire n'est pas payante, car elle atteint tous ceux qui croient en l'honnête. Nous sommes dans un monde de communication à outrance, et la fragilité de ces délations met en lumière le manque le plus élémentaire de respect dû à la personne humaine.