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ROUMARE AUJOURD'HUI
17 avril 2012

ASSOCIATIONS ET INIQUITÉ

Pour vivre, en collectivité il y a plusieurs principes à respecter dont l'essentiel est, semble-t-il, l'idée d'une vie commune. Voilà en fait le mot clef "Commune", mot repris pour désigner une collectivité territoriale. Mais, qu'entend-on par vie commune?Le vivre ensemble nécessite des règles, comme le savoir-vivre, des règles administratives pour canaliser les us et coutumes, et surtout des associations. Le maire, garant des droits des uns et des autres a donc à sa disposition le bon vouloir de certains administrés qui donnent de leur temps pour animer la vie communale au gré des désirs d'activités des habitants. Or, nous le savons tous, tout se paie et rien n'est gratuit sauf le bénévolat. Les associations ont donc des besoins financiers afin de répondre à des frais inhérents à leurs activités.

Chaque année, lors du budget communal, le conseil décide de l'octroi de subventions à la hauteur des enjeux énoncés par les représentants des associations et aussi en fonction du nombre d'adhérents. Fort de cet apport financier, ces mêmes associations sont tenues de présenter leur comptabilité afin de, présenter l'usage de ce qui a été fait de la subvention. Tout cela est normal voir nécessaire pour éviter toutes dérives.Une fois présenté le modus operandi de cette gestion, nous serions en droit d'attendre qu'à Roumare nous fassions ce qui est normalement admis pour toutes les communes. Que nenni, le maire a refusé l'octroi de la subvention annuelle à l'organisation la plus chargée en adhérents, sous prétexte que des gens de l'extérieur de la commune fréquentent les activités et que sur le plan gestion, il reste un reliquat suffisamment important pour se passer de l'aide communale.

Or, ce reliquat tant décrié n'est qu'une couverture financière pour provisionner le salaire d'intervenants extérieurs.Ce n'est pas tout, concernant l'iniquité entre les associations. L'association regroupant les anciens élèves de l'école publique de Roumare, a demandé l’utilisation gratuite de la salle de réunion de la commune comme il est fait pour les autres associations. Et bien, figurez-vous que cette demande a été refusée, sous prétexte que cette association n'a nul besoin d'une salle, alors qu'elle regroupe une soixantaine de personnes. Deux poids deux mesures et pourquoi? C'est une question d'humeur ou plutôt une question de mauvaise humeur. Pour se réunir, cette association a le soutien d'une autre commune, quel paradoxe de conception dans l'égalité des traitements. Comment ne pas voir dans ces faits, une dérive totalitaire. À quoi sert le conseil, on s'interroge! Ne rien dire de tout cela ne sert pas les principes d'une démocratie de proximité. La commune n'appartient pas au maire, la commune elle est à nous, le maire n'est là que pour nous représenter, mais pas pour décider contre nous. Les Roumarois ont des droits et il faut que le conseil écoute ce qui se passe sur le terrain. Ne rien dire, c'est d'être complice.

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