OUTRECUIDANCE

Monseigneur Hollande, hier soir lors du meeting de Rennes, vous sbires chantaient les grandes qualités de Votre Altesse, ils vantaient surtout votre munificence et ils employaient cette foule de synonymes redoutables pour prouvez que vous étiez l'homme le plus généreux que nous connaissons. Et pourtant dans ce concert de louanges, je retiens surtout votre outrecuidance. Votre Altesse Sérénissime n'a pas peur de doux euphémismes pour détruire la réputation et la compétence des autres challengers à la présidence.

Vous faites projets de vengeance dès que votre intronisation au trône sera consacrée. L'inondation des journalistes constituants votre cour de tarissent pas d'éloges sur votre compétence à entretenir le crachoir des mensonges, des qualificatifs peu glorieux pour un homme qui se veut être un  rassembleur. Tout se miel répand sur vous une sorte d'aura qui renforce votre ego démesuré. Votre désir de parader et de jouer le rôle du président élu ne vous sied pas. Tous vos bons mots se retrouvent dans vos interviews et la manchette des journaux à votre botte. Pour certain, cette attitude dédaigneuse à l'égard du président élu, vous donne une forme de sympathie, mais pour d'autre, sachez que cela entraîne une forme de rejet qui ne s'arrêtera pas au lendemain des élections.

Vous n'avez pas compris que les Français aspirent au bonheur et non à la haine. Votre agressivité de bon aloi n'est pas de nature à rassembler les Français si par nature vous étiez élu. Sachez que le courage et la sagesse triomphent toujours face à la médiocrité. Tout comme Beaumarchais, vous êtes prêt à boire au nez de votre concurrent la bouteille de romanée et de lui cassé le carafon sur la nuque et si le premier coup n'est pas décisif vous êtes prêt à redoubler du carafon. Les hommes qui se présentent ainsi sont des cuistres et votre manque de' courtoisie la plus élémentaire à l'égard du président vous classe dans cette tranche d'individus. Dommage, je pensais sincèrement que vous aviez une autre envergure, vous décevez dans votre comportement, comportement in digne de la fonction que vous briguez.