L'INFORMATION COMMUNALE

Si j'en viens à parler de cette information communale, c'est que j'estime que dans notre commune de ROUMARE le compte n'y est pas, je m'explique: La presse des collectivités territoriales devrait être le reflet de la pluralité d'opinions, par exemple des diverses associations à propos de problèmes inhérents à la commune. Mais cela reste très exceptionnel, car comme par ailleurs, notre gazette est trop souvent lénifiante et totalement attachée à la personnalité du maire. Nous devrions avoir un bulletin municipal qui laisse les associations actives s'exprimer et une publication qui présente de façon claire les différents budgets affectés aux problèmes précis dont la commune doit faire face. Nous sommes à petite échelle dans le pôle du maire souverain, ingrédient des régimes autoritaires. C'est le sentiment d'un seul sans appel possible. Je n'ai pas, moi,  le sentiment qu'un seul être peut répondre à tous les problèmes qui se présentent. L'élu est responsable de sa gestion de l'évènement, et il doit fournir les documents et références qui nous permettent d'apprécier et de jauger celle-ci.

Gérer une commune sur le plan communication demande clarté dans les explications et dans les décisions. Les informations doivent être simples, animées de repères favorisant l'implication des acteurs locaux de la vie communale.Nous avons l'impression à Roumare, d'être déconnectés des canaux officiels de l'information. Il est nécessaire d'intégrer avec plus de consistance, les connaissances de proximité véhiculées par les élus désignés. Encore faut-il que ces élus de proximité jouent leur rôle et c'est loin d'être le cas à ROUMARE. La mesure, partagée est la seule qui à mes yeux présente un caractère démocratique. Prenons par exemple la réflexion sur la gestion des risques, gestion des risques qui en parenthèse nous concernent tous, car s'est la vie de la cité qu'il s'agit. Que savons-nous des plans de secours au niveau communal? Rien. Sur l'océan de l'erreur, les hommes n'hésitent jamais à prendre le large. Placés en situation d'incertitude que ferions-nous en déclenchement de crise? N'est-ce pas à l'élu de nous indiquer la marche à suivre en cas de catastrophe?

Le maire mène'action de sécurité au quotidien. Comme il a constamment le nez dans le guidon, il manque singulièrement de recul pour prendre les bonnes décisions. Il a essayé au début de mandat en zonant la population par la désignation d'un élu référent, mais cette politique a rapidement échoué par manque de continuité. La presse locale à donc vocation pédagogique pour expliquer aux citoyens, le sens des décisions, et les grandes orientations communales. La communication doit se faire en toute transparence et non catimini. Ce n'est pas notre, présence au Conseil communal de chaque mois qui va changer les choses dans la mesure ou le maire nous considère comme potiche, au mieux adhérer à ses décisions par notre simple présence.En réalité, dans ce siècle de communication, il nous faut une saine communication de la mairie, en toute clarté, sans esprit démagogique. Nous sommes une collectivité et nous avons besoin d'être en phase avec les élus, cela ne peut se faire que dans une communication franche et complète.