ELITES ET NATION

C'est un point d'interrogation que je mets aujourd'hui sur mes réflexions pour essayer de comprendre pourquoi il existe un fossé aussi grand entre les élites de la nation et le reste du peuple.  Pourquoi le dialogue est-il difficile? pourquoi nous manquons de passerelles entre ces deux mondes qui s'ignorent. Les élites montrent à l'évidende une certaine frilosité à amorcer le dialogue avec le reste du, pays car le discours des uns est inaudibles pour les autres et vice versa. Ce flou dans les rapports prouve si besoin est qu'une fracture profonde excité entre ceux qui ont la connaissance et les autres. Nous avons l'impression que le l'équipage du bateau France n'a pas la meme approche pour avancer ce qui rend bien difficile de garder un cap compréhensible pour tous. Une valeur devrait cependant remédier à ce manque de dialogue"LA FRATERNITÉ", oui, mais comment la faire vivre des lors ou le lien n'existe pas? Pour certains observateurs cette fracture entre les élites et le peuple, provient de l'absence de clarté dans les expressions. Comment faire alors pour restituer ce partage de valeur? Un premier constat, le déficit d'images positives des uns par rapports aux autres, déficit qui rend délicat une approche constructive. L'absence de culture pour les uns, pénalise les sujets susceptibles d'étre abordés. L'élite de la société, pour les jeunes, représente une sorte de sanctuaire vieillot. Pourtant, sans culture comment comprendre la vie? De même, pour tous ceux qui négligent la culture, comment connaître son devoir envers la nation si l'on ne comprend pas le sens des mots? Prenez par exemple le terme laïcité, pensez-vous que ce mot soit compris par touts? N'ya-t-il pas une sorte de clivage pour absorber tout ce que contient ce mot? Les élites ont-ils essayé de faire comprendre ce mot à l'ensemble du peuple au lieu de se gargariser de leur savoir en vaine lutte linguistique?  Nous avons peu de porosité entre ces deux mondes qui s'ignorent la plupart du temps. La condescendance des  uns fait face à l'ignorance des autres. Et pourtant ces deux mondes vivent ensemble, sur le même territoire, sont sensés se côtoyer, échanger. Alors que faire pour qu'enfin les élites descendent de leur piédestal et se consacrent un peu plus à vulgariser la culture? Adopter un langage compréhensible pour tous, se mette à la hauteur, est-ce si difficile?Il est vrai qu'internet de rend pas la tache facile. L'absence de culture dans les émissions du premier cercle de la communication ne favorise pas l'émancipation vers un échange de qualité. L'écrit n'existe pratiquement plus dans les couches populaires, le texto fait la référence. Et pourtant c'est dans l'écriture que l'on trouve la ressource d'exprimer ses pensées. L'écrit est une passerelle  entre ces deux mondes et cependant reconnaissons qu'elle est peu usité.Nous pouvons aussi nous interroger sur le rôle de l'éducation nationale dans ce challenge de la connaissance. Croyez vous que le mode socialiste a favorisé cet échange de dialogue entre les élites et le reste du pays?  Bien évidemment non, car leur incurie à comprendre les difficultés de communication les a mené à niveler les programmes. Résultat les enfants ne s'expriment qu'avec 500 mots alors que nôtre dictionnaire est riche de 50000 mots.  Donc, pour conclure je ne pense pas qu'aujourd'hui nous sommes  a même de rapprocher les élites du peuple car l'absence de dialogue provient de l'absence de culture du langage.