LE CERTIF

Le certif, en quoi celà consiste. Pour revenir à quelques années en arrière, la fin du cycle scolaire en primaire faisait l'objet d'un diplome d'état "Le certicat d'études"Les jeunes de ma génération passaient cet éxamen vers 13, à 14 ans.C'était le graal, le diplome donnant accès à la reconnaissance de tous car il n'était pas galvaudé et en ressenti, de la valeur supérieure au BAC d'aujourd'hui. Pour vous donner un aperçu du contenu, nous avions 10 epreuves à passer dans la journée. Alors nous avions de l'orthographe, de la rédaction, du calcul mental, des mathématiques, de la conjugaison, de lhistoire, de la géographie, de la lecture, de la poésie, du dessin et du chant, le tout en 7 à 8 heures dnas une meme journée. Tous les candidats proposés par les instituteurs se retrouvaient au siége du canton. Cette année 1952, nous étions une trentaine représenants les différentes écoles. Oui, il faut savoir que tous les enfants n'étaient pas proposés pour cet examen. Le taux de réussite influait sur la notation des instits.Donc ce matin là, pour faire exception à la régle, ma mére me donne une blouse fraic e paie un vélo" Il ne pensait pas que sa promesse serait mise à l'épreuve le soir meme. Nous sommes dans la cour de l'école et on nous appelle pour prendre place dans les deux salles. Les filles de ma génération ne sont pas avec nous, elles passent l'épreuve dans une autre école. On s'installe, on sort le porte plume et c'est parti pour 7 à 8 heures d'épreuves. A midi pause déjeuner, la gamelle bien entendue car on n'a pas le temps de retourner chez soi. Vers 17 heures 30 fin des épreuves et une heure après, lecture du palmares, devant les parents présents, les élus, les instituteurs. Pour ma part j'ai personne. Lecture des reçus, je suis dans les premiers! je suis surpris et immédiatement je tourne mon regard vers mon instit. Il me fait un clin d'oeil que je traduis comme un gage de félicitation. Immédiatement je vais vers lui. Il me tend la main et c'est avec fierté que je la serre. Sa femme qui était à ses cotés me dit "Tu nous aura bien étonné toi et je présume que ta vie sera toujours aussi surprenante. Lorsque je suis revenu d'algérie, je suis allé le voir. Il m'a accueilli comme un père et il m'a montré tous ses cahiers d'observations. Pour toi me dit-il je savais que tu serais militaire et d'ailleurs regarde ce qui est inscrit à ton nom: Il fera une carrière avec beaucoup de facettes. Comme j'étais avec mon copain qui tenait le bistrot de la place, il m'a fait boire une menthe à l'eau. Bon c'est pas tout, je suis reourné chez nous à la brigade. De loin, mon père à eu le présentiment que sa promesse serait mise à l'épreuve. Quand je lui est dit que j'étais dans les premiers du canton, il m'a embrassé. "Chose rare" Puis il m'a amené chez le vendeur de cyle du village. Là j'ai choisi un mi-course bleu de marque peugeot. Inutile de vous dire que je ne suis pas rentré de suite, j'ai fait le tour du pays Mes copains n'en revenaient pas. Subitement mes espèrances d'une autre vie ont pris un caractère de faisabilité, mais il a fallu attendre 16 ans et demi pour prendre mon envol comme je le raconte dans ce blog.. Je tiens à remercier mon instit, Monsieur AUFFRAY a qui je dois tout. Savez-vous ce qu'à fait cet homme pour nous féliciter ? il nous amené au chateau de VERSAILLES pour le visister et assister aux grandes eaux. Voilà ce qu'étaient les en seignants de mon époque "DES HEROS"