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ROUMARE AUJOURD'HUI
29 décembre 2022

VENT D'OUEST

Pourquoi aime t'on la mer?Pourquoi dès la plus tendre enfance nous sommes attirés par cet élément? En vieilissant certains ont la phobie de l'eau alors que d'autres au contraire ne se plaisent que sur la mer. On ne peut l'expliquer, pour ma part j'appartiens à la catégorie des gens qui aiment la mer et ce depuis toujours. J'ai l'impression de faire corps avec l'eau malgré parfois des hauts de coeur quand le roulis ou le tangage se font plus durs.  Pour en revenir à mon histoire, nous avions convenu avec mon ami de rejoindre le pointe de Talud non loin de Lorient en partant de l'ile de Groix. Une journée de mer une belle balade en perspective. Partis de bon matin, nous arrivons à notre destination vers midi, heure du casse croute breton. Paté Hénaf, un verre de rouge, un café et nous sommes parés. Mais en regardans de plus près l'horizon, à l'ouest le ciel s'obscurcit et la météo marine nous annonce un coup de vent. Bon il est temps de reprendre la mer et cap au sud ouest vers l'ile. En traversant ce goulet entre la terre et l'ile nous étions sur que nous aurions des vagues génant notre progression mais pas à ce point. Petit à petit la houle s'allonge, le haut des vagues se parent d'écume. Nous réduisons les surfaces portantes du voilier et nous rentrons le spi. Mais celà ne suffit pas, la poussée sur la grand voile devient insupportable et notre brave Bilou se couche de plus en plus sur babord. Il faut réduire la grand voile en prenant des ris. Ce n'est pas chose facile quand il faut une main pour se tenir et une main pour diminuer la voile. Bon nous avons retabli un peu d'ordre dans la voilure, reste à barrer en direction de l'ile en ménageant la tension sur les hautbans. C'est une chevauchée qui commence, de lame en lame en tenant ferme la bare car notre bateau à tendance à s'abattre le cul au vent. L'allure est soutenue et en fait c'est une forme de jouissance de lutter ainsi. Il faut bien se caler afin de ne pas perdre la maitrise du bateau et compenser les coups de vent par une anticipation de la réaction du bateau.  Après deux heures d'intense activité, nous gagnons l'abri constittuer par la pointe nord de l'ile. Les lames deviennent moins agressives, le bateau se redresse et devient plus manoeuvrable. On peut redonner de l'ampleur à la grande voile en enlenant les ris, déployer le spi et filer vers le port.  Bon ce n'est pas une grande aventure, mais celà donne un aperçu de ce que pouvaient endurer les marins, d'antan pour pécher au large de GROIX.  Pour eux ce n'étaient pas de la plaisance mais un gagne pain. Par tous les temps ils sortaient et n'avaient cure de ses coups de vent d'ouest. Notre petite excursion se termine bien car notre bateau n'est une coquille de noix est fort de ses deux quilles paralléles il est trés difficile de le renverser. Par contre pour garder un cap c'est pas gagné il est tétu comme un mulet il a toujours tendance à se redresser .  Quand je pense à ces moments on ne peut s'empécher d'avoir du vague à l'ame.

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