STÈLE SOUVENIR À ROUMARE

Peu de Roumarois connaissent la, signification et l'histoire de cette stèle souvenir implantée au carrefour de la route de la fontaine et de Duclair, stèle érigée sur les terres d'Antoine Douillet.Lors de leur retour de la guerre de 39 45, trois anciens combattants, Antoine Douillet, Rémy Pouchin et Louis Beuron, s'étaient promis de commérer le sacrifice de leurs camarades tombés lors de l'avancée des troupes allemandes sur les bords de la Sambre. Conformément à leurs voeux, et sur l'initiative d'Antoine, ce monument rappelle à tous ceux que l'histoire importe un peu, que beaucoup d'hommes du 129 régiments d'infanterie, ont donné leur vie en résistant à l'avance allemande avec parfois des moyens très insuffisants pour faire face à des blindés.La drôle de guerre comme aime bien rappeler les ,historiens, pour ces hommes il s'agissait de sacrifice, comme leurs prédécesseurs de 14/18. Nos trois compères se sont distingués lors des combats du haut de Wastia.

Malgré un pilonnage intense et les bombardements des stukas, ils ont résisté tant qu'ils ont pu. Faits prisonniers, ils ont rejoint les camps d'internement en Pologne. Avec les accords de l'armistice, ils sont rentrés au pays, meurtri par la lâcheté des politiques de notre pays. 150 hommes sont revenus de ce régiment, c'est dire combien les combats avaient été durs. Pour la petite histoire locale, sachez que ces trois hommes ont participé activement à la résistance et se sont illustrés lors de la libération de Duclair. D'ailleurs dans la famille Beuron, on garde avec respect, la carte FFI du grand-père. Ces trois hommes de notre pays ont ainsi témoigné leur amitié fraternelle à leurs frères tombés au champ d'honneur. En juillet 1945, le président du comité de la libération, Jean Fautrel, avait souligné dans un discours au fort du Roule, l'engagement aux côtés de la résistance des anciens du 129 RI, régiment normand par excellence. Évidemment tout cela c'est de l'histoire ancienne, et pourtant! de nos jours, est-ce que nous aurions la même attitude à l'égard de la défense de notre pays? Nous avons baissé les bras à toutes sortes d'agressions qui touchent le fondement de notre nation, l'esprit patriotique vacille au profit du nini, comme c'est facile. Rappelez-vous la lâcheté des hommes politiques de gauche en 1939 face à un Hitler tout puissant. À force de tergiverser pendant deux ans, nous avons eu la guerre et quelle guerre! Il était loin le patriotisme de nos poilus avec les campagnes du Front populaire. C'est pourquoi je rends hommage à tous ceux qui par leur courage, ont su donner à la France une autre conception du mot PATRIE.